mardi 18 octobre 2016

Les aventures sans frontières de la pensée positive de Robert Ménard (en Syrie, à Blankenberge et au Texas)




(illustration de Lieve Bellefroid)

Robert Ménard en Syrie


La pensée positive de Robert Ménard transgresse allègrement les frontières !

C'est ainsi que les édiles (ou les élites, c'est pareil) du gouvernorat de Damas ont pris
- Pour des raisons de décence et de salubrité publique, évidemment ! Et pour promouvoir le tourisme dans la ville et complaire aux amoureux du patrimoine architectural damascène !
la décision de multiplier par 10 les amendes (les contrevenants devront s'acquitter désormais de 5000 libres syriennes, soit environ 10 dollars, pour chaque infraction constatée par les services municipaux) infligées aux inciviques, aux indigents et aux impudiques qui... 
- Au lieu d'y accrocher fièrement le drapeau national ou les portaits de Bachar el-Assad et de son épouse Asma el-Assad, née Asma Fawaz Akhras (qui a reçu plusieurs offres de fuir le pays et de retourner à Londres, la ville de sa naissance et le siège de ses affaires, mais qui les a toute rejetées)  ! Au lieu de s'acheter un séchoir à linge comme dans toutes les bonnes familles !
mettraient sécher leur lessive ou étendraient leur petit linge aux fenêtres ou battraient des tapis sur leur balcon 

(d'après l'afp du 17 octobre 2016)


Robert Ménard à Blankenberge



Dans les respect des plus pures traditions bourgeoises et chrétiennes et inspirés par la pensée positive de Robert Ménard, les édiles (ou les élites, c'est pareil) bien-pensant(e)s de Blankenberge ne devraient-ils interdire le port du burkini (pour indécence et subersivité) et préconiser le retour des badkarren ?

Les corps des personnes de qualité (bourgeoises et chrétiennes) pourraient ainsi rester le plus longtemps possible à l'abri des regards lubriques et envieux des larges masses agnostiques et populaires, les baigneurs se changeraient désormais dans des chariots spécialement conçus à cet effet (les badkarren) que des chevaux de trait portant des oeillères tireraient ou que des hommes-boeufs aux yeux bandés pousseraient jusqu'au bord de l'eau... tandis que les enfants des maîtres resteraient sur la plage, sous la surveillance des bonnes.

Quant à Robert Ménard, il se désole de ne pas avoir de piscine municipale ou de bord de mer à régenter !





Robert Ménard au Texas*



La présence de 18 chats errants dans le quartier Saint-Denis engendre des nuisances olfactives et visuelles aux riverains. Depuis février dernier, les édiles (ou les élites, c'est pareil) de la commune de Forest, inspirés par la pensée positive de Robert Ménard, ont pris des mesures pour contrer la prolifération rapide de ces animaux, en n’autorisant qu’un certain nombre de personnes à les nourrir.



(illustration de Lieve Bellefroid) 


Ces mesures sont néanmoins estimées insuffisantes par certains élus et administrés, plus ménardistes encore.

"En pratique, dans le quartier du rectangle Texas - Saint-Denis - Carburants, il semble que ce règlement provoque plus de nuisances qu’il n’en solutionne", a dénoncé le chef de file de l’opposition, lors du conseil communal de ce mardi soir. "Il y a trois personnes autorisées à nourrir les chats dans la seule rue du Texas, au vu du nombre de maisons où on trouve des récipients contenant de la nourriture. Résultat, on retrouve des déjections de chats aux pieds des arbres et sur les trottoirs, ou des pigeons s’installent dans la rue pour profiter de la nourriture restante."

Ce point de vue est partagé par de nombreux riverains.

Darius habite dans le quartier depuis 5 ans. "Certaines personnes disposent de cartes de nourrissage, mais on voit aussi des personnes sans permis de nourrir qui fournissent de la nourriture. Il suffit de regarder l’état du trottoir le long du terrain vague de la rue du Texas, explique-t-il. On y trouve des récipients, parfois vides, alors qu’ils doivent être ramassés. Et ne parlons pas des odeurs nauséabondes d’excréments, surtout quand il fait chaud !"



("Nourrissage sans permis", illustration de Lieve Bellefroid)


Monique fait partie des 3 nourrisseurs de chats de ce quartier. "Il y a 18 chats errants dans ce quartier. J’ai réalisé une mangeoire spéciale pour eux, avec une protection lors des jours de pluie et je pose cela devant ma maison. En revanche, la commune devrait placer des panneaux interdisant aux gens de nourrir ces animaux sous peine d’amende, car cela engendre des nuisances visuelles", déplore cette pensionnée de 78 ans.

D’autres riverains estiment que le bâtiment abandonné situé au bout de la rue du Texas devrait être rasé car beaucoup de chats errants y ont élu domicile  mais le bâtiment appartient à une société privée et sa démolition n’est pas envisageable.

En outre, un refuge pour chats errants a été créé dans l’Abbaye de Forest, mais selon les riverains le succès de cet endroit est mitigé. "Il n’est pas approprié car après avoir été stérilisés, les chats errants doivent être relâchés dans leur milieu d’origine", confie une riveraine de la rue du Texas 

(d’après La Dernière Heure du 19 octobre 2016)

-----------------------------


* Robert Ménard, nani wana ? Quel est le rapport ?

Robert Ménard est le maire de la ville de Béziers en France ! 
Un pote à Eric Zemmour, à Marine Le Pen et à Jeanne d'Arc (dont le compagnon d'armes, Gilles de Rais, inspira les personnages d'ogres de Charles Perrault et des frères Grimm) à Marie-Anne-Charlotte de Corday d’Armont, à Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon, à Patrick Buisson (l’ ex-conseiller de Gargamel), etc

Wikipedia "Dans le contexte de la crise des réfugiés, Robert Ménard annonce que « la ville n'a pas les moyens d'accueillir de nouvelles personnes, surtout si elles ont vocation à rester par la suite, puisque l'État ne fait pas appliquer la loi en reconduisant à la frontière ceux qui doivent l'être »222. Il remet en cause l'existence des deux centres d'accueil de demandeurs d'asile de sa commune301 et affirme qu'il refuse de scolariser les enfants établis, éventuellement, dans sa ville302. Une telle décision irait à l'encontre de la loi française qui pose le principe de la « scolarité obligatoire » à partir de l'âge de 6 ans jusqu'à celui de 16 ans, « pour tous les enfants, français et étrangers »303,304,305. La préfecture de l'Hérault indique à ce sujet qu'« aucun fait ne [lui] est remonté disant qu’il y avait une interdiction »304. Aimé Couquet rappelle : « Lorsque Raymond Couderc [le précédent maire UMP] avait refusé de scolariser des enfants roms, le tribunal administratif l’avait obligé à le faire »304.
"En septembre 2015, il se déplace en compagnie d'adjoints et de policiers municipaux dans le quartier de La Devèze pour expulser lui-même des réfugiés syriens qu'il accuse d'occuper illégalement un logement ; des membres d'associations et le conseiller municipal PCF Aimé Couquet interviennent pour l'en empêcher302,306,307. Son action, condamnée par Bernard Cazeneuve308, reçoit le soutien du Syndicat de défense des policiers municipaux, premier syndicat de la profession309. Plusieurs élus demandent sa suspension ou sa révocation, comme cela était déjà advenu lors de la polémique sur les « fichiers » scolaires304. Frédéric Lacas, président de l'office HLMconcerné et président de l'intercommunalité, demande au préfet, dans un courrier, « de réquisitionner ces logements, pour rentrer dans la légalité, et permettre de loger les Syriens »304. La polémique entraîne des échauffourées en marge d'un conseil municipal310,311.
"En octobre 2015, Robert Ménard décrit l'initiative de plusieurs familles syriennes de nettoyer la rue d'Oran et ses alentours dans le quartier de la Devèze, comme une « opération de communication » qui ne lui fera pas oublier « le comportement de ces gens, entrés par effraction dans des logements sociaux ». Entre-temps, la Ville avait poursuivi sa communication contre leur présence sur sa page Facebook312,313.
"Trois familles de réfugiés concernées sont finalement accueillies au Centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA) d’Alès, tandis que les neuf autres devraient être notamment réparties à Narbonne ou Nîmes. Frédéric Lacas fait part de sa satisfaction314,315.

"Un an plus tard, après avoir « appris que le centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) géré par la Cimade allait être agrandi de quarante places » pour accueillir des migrants provenant de la « jungle de Calais », Robert Ménard décide d'organiser un référendum sur le sujet316, contre l'avis du préfet de l'Hérault qui annonce qu'il sera « conduit à en demander la censure par le juge administratif par la voie d’un référé-suspension »317. Il lance également une campagne d'affichage contre cette arrivée, qui suscite l’ouverture d’une enquête par le parquet318. Plusieurs cadres du FN, dont Louis Aliot, lui apportent alors leur soutien318. Plusieurs associations portent plainte contre cette campagne d'affichage mais sont déboutés, puis annoncent vouloir saisir le Conseil d’État319 ."



















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire