Tous les pouvoirs en place se trouvent, un
jour ou l’autre, confrontés, au même problème : comment se débarrasser des
rats, cafards,
punaises, frelons, termites, taupes, chauves-souris ou perruches à collier qui se
regroupent, contestent, résistent, essaiment et prolifèrent, s’installent dans les
matelas, trouent les pelouses, squattent les entrepôts, les caves et les greniers,
fondent des colonies, creusent des galeries, se nourrissent de l’écorce des
arbres et retournent les champs, dévalisent les ruches, pervertissent les enfants,
pillent les banques, fomentent des attentats, déstabilisent les institutions, menacent
la survie des espèces autochtones ?
Qui ne sont-ils pas, ces réfractaires ?
Ce ne sont
pas des hommes d’affaires indiens basés à Dubaï qui passent quelques jours de
vacances bien méritées à Knokke-Le Zoute ou à la Côte d’Azur, ni une ex-impératrice d’Iran ou l’unique
descendant du dernier roi d’Albanie, ni un investisseur qatari et son associé
multi-milliardaire en yuans, ni Kim Kardashian ou un scénariste de téléréalité de
Californie, ni le PDG du site de
rencontres BeautifulPeople, ni une princesse de Roumanie (ou sa collègue de
Yougoslavie), ni un gestionnaire du fonds d’investissement Och-Ziff dont le
partenaire en RDC, Dan Gertler, « dispose de « liens étroits »
avec les autorités gouvernementales et possède « des intérêts
significatifs dans le diamant et l’industrie minière de ce pays ».
Ces gens-là
sont évidemment les bienvenus et c’est pour les protéger, notamment, que les pouvoirs
en place chargent leurs ministres de l'Intérieur et chefs de la police de se débarrasser des réfractaires
Qui sont-ils alors, ces réfractaires ?
Ce sont les survivants et descendants des peuples
qui ont été confrontés à des violations de leurs droits opérées au nom de la propagation de la foi chrétienne et de l'essor du commerce et de l'industrie (un cocktail agressif de christianisme et de capitalisme que les barbares venus du Nord se faisaient fort d'imposer à toute la planète et qu’ils appelaient le "progrès" ou la « civilisation ») et plus particulièrement :
- aux invasions et aux massacres (l'extermination des Indiens en
Amérique, l’extermination des habitants de îles Banda par la Vereenigde
Oost-Indische Compagnie et leur remplacement par des colons hollandais, la sale guerre d’agression menée par le France contre l’Algérie, le saccage de l’ancien Palais d’été en Chine par les forces franco-britanniques, la prise de Nyangwe par la colonne Dhanis
et celle de Kota Radja par la Koninglijk Nederlands-Indisch Leger dans
laquelle Arthur Rimbaud s’était engagé comme mercenaire, le génocide des Namas
et des Herreros, etc)
- à l'occupation étrangère (en Egypte et en Syrie, en Palestine, en Irak et en Libye, en Birmanie et en Thaïlande, en Afrique centrale, en Iran et en Afghanistan, en Inde et au Pakistan, au Sri Lanka, en Indonésie, en Afrique de l'est et de l'ouest, etc)
- aux migrations massives de colons européens (au Mahgreb, au nord de l'Amérique et au sud de l'Afrique, en Australie, en Nouvelle-Zélande, à Hawaï, aux îles de Polynésie dite "française", en Nouvelle-Calédonie, à la Réunion, au Brésil, en Argentine et au Chili, à Cuba, en Colombie et au Vénézuela, etc)
- à la dépossession des communautés de leurs terres et de leurs biens, à l'asservissement et à l'exploitation des populations autochtones, au pillage de leurs ressources culturelles, à la négation de leurs valeurs, à la destruction de leur art de vivre…
Et ce sont particulièrement les descendants
de ces peuples, qualifiés à présent d’ « espèces envahissantes » (!) qui se
retrouvent maintenant en Europe ou aux Etats-Unis aspirés par le Marché
triomphant : rats du Maghreb ou d’Afrique sub-saharienne débarquant en Italie
puis en France, rats irakiens et afghans aspirant à gagner la Grande-Bretagne, rats
syriens passant par la Grèce pour aller en Allemagne, rats mexicains pénétrant
clandestinement aux Etats-Unis
Ce sont aussi
les emnis de l’intérieur : rats féministes, rats communistes, rats
anarchistes, rats juifs et rats musulmans. Et aussi les marginaux (ou
marginalisés), minoritaires et laissés pour compte en tous genres : rats barakis
en Wallonie, rats allochtones de la deuxième ou de la troisième génération en Flandre et aux
Pays-Bas (dont les enfants se rebèquent, se radicalisent et réclament d’être
respectés), rats sauvageons de l’Essonne
et de la Seine-Saint-Denis, rats des favelas à Rio, rats chiites à Kaboul, rats palestiniens en Israël,
rats ouïghours en Chine, rats houthis au Yemen, rats rohingyas en Birmanie, rats
kurdes en Turquie, rats tamouls au Sri Lanka…
Comment s’en débarrasser ?
Pour bien réussir leurs pogroms, les ministres de l'Intérieur et chefs de la police doivent agir
avec méthode et surtout ne pas négliger les préliminaires :
- S’efforcer
de regrouper, fixer et confiner les réfractaires dans des quartiers spécifiques :
près du canal à Bruxelles ou dans les départements de la Seine Saint-Denis et
de l’Essonne en banlieue parisienne, des zones mal loties en activités
économiques et en services sociaux, mal desservies en hôpitaux, écoles et
transports en commun, des zones dites « de non-droit » (càd dans
lesquelles les forces de l’ordre sont autorisées à opérer sans contraintes),
des quartiers déclarés « difficiles »
ou décrits comme des « quartiers populaires à forte densité de population
immigrée (surtout africaine) » : Saint-Denis, Matonge, Saint-Josse,
Anneesens ou Molenbeek, le quartier de la Grande Borne à Viry-Châtillon, le
quartier Versailles de Neder-over-Heembeek à Bruxelles...
- Envoyer
en éclaireur des mouches et des drones de video-surveillance, repérer et localiser
précisément les « meneurs », les reines, les propagandistes et les
guerriers autour desquels se constituent et
s’organisent des foyers de résistance et d’insurrection : les planques,
les repaires, les campements et terriers
dans lesquels les réfractaires se réunissent, conspirent, complotent, se
reproduisent et célèbrent leurs cultes sataniques.
Plusieurs méthodes d’éradication de
foyers de réfractaires ont été expérimentées un peu partout dans le monde et à différentes époques par de nombreux ministres de l'Intérieur et chefs de la police: l’explosion de dynamite (avec une mèche
longue), la bouteille d’eau minérale coupée en deux avec le goulot positionné
vers l’intérieur (contenant un mélange à part égales de la bière brune de vin
blanc et du sirop de grenadine ou de
cassis), l’empoisonnement des sources, l’utilisation d’appareil ultrasons ou l’épandage
de raticide et d’insecticide chimique par hélicoptère, les déportations et les
ratonnades, les battues, les chasses à courre et même le tir à l’arc et le recours aux chasseurs de primes, la désintégration ou l’assimilation forcée, l’internement
préventif des réfractaires dans des centres de reconditionnement et de lavage
des cerveaux, la stérilisation des femelles et la castration des mâles, les
charges de CRS ou de forces spéciales, les frappes de drones, l’enfumage des grottes, la gazage des
terriers…
Les résultats obtenus (ni probants, ni définitifs) par les ministres de l'Intérieur et de la police n’ont pas
toujours été à la hauteur de leurs espérances.
C’est ainsi que :
- Le siège d’un pavillon de Nogent-sur-Marne et à l’assaut du « Nid
Rouge » à Choisy-le Roi n'ont provoqué la mort que d'un nombre limité de membres de la Bande à Bonnot et le tableau ce chasse n'a pas été à
la mesure des moyens mobilisés (escouades de policiers, régiments de zouaves ou
de dragons, mitrailleuses Hotchkiss, charges de dynamite ou paquets explosifs
de mélinite)
- Emmett
Dalton a survécu à la fusillade-traquenard de Coffeyville : blessé par
balles à 23 reprises, il a fini sa vie comme acteur à Hollywood après avoir purgé
14 ans de prison
- Les
répressions sanglantes des manifestations ouvrières (le massacre de Haymarket Square, le fusillade de Fourmies, la fusillade de Grâce-Berleur, etc) et populaires (le fusillade du Champ de Mars commandée par La Fayette en personne le 17 juillet 1791, le "Dimanche Rouge" du 22 janvier 1905 à Saint-Petersbourg, le massacre du 17 octobre 1961 à Paris, les tueries des 19 et 20 septembre 2016 à Kinshasa, etc) n’ont jamais réussi à éradiquer totalement les prétentions (extravagantes, exorbitantes et outrageantes) des peuples à plus de liberté, d'égalité et de fraternité
- Le
siège de Wako a certes provoqué la mort de 82 davidiens (dont 21 enfants) mais
il y a eu des survivants
- Le
démantèlement de la cellule terroriste de Verviers a produit des résultats pour
le moins mitigés (un survivant et la poursuite des attentats) et l’opération
policière du 10 novembre 2015 à Saint-Denis n’a pas non plus été très brillante
: près de 1500 coups de feu tirés par les forces de l’ordre contre 11 par les
retranchés, un chien policier abattu par des tirs amis
Comment faire alors ?
Il existe une méthode radicale
- 100%
efficace ! Pas un seul n'en réchappe ! Aucune victime parmi les forces de l'ordre ! Pas de survivants (pouvant devenir des témoins gênants) parmi les réfractaires !
pour se débarrasser en toute sécurité des
nids de frelons, une méthode dont les ministres de l’Intérieur et chefs de la police pourraient
utilement s’inspirer (à
moins que ce ne soit l’inverse) pour nettoyer définitivement les foyers d’infection
et de subversion qui menacent les sociétés dont ils assurent la protection
Il s’agit,
tout d’abord de constituer une coalition de chasseurs avinés et de partisans de
l’utilisation de moyens expéditifs. On fournit alors aux tueurs tout
l’équipement dont ils ont besoin. On
veille notamment à munir les éradicateurs de bouchons auriculaires pour les
protéger du bruit des détonations (et des supplications et hurlements éventuels
des blessés). On choisit ensuite les cibles et on fixe un plan de tir. Une fois
la nuit tombée, les frelons rentrés au
nid et les journalistes endormis, on donne aux purificateurs l’ordre de
balancer la sauce (s’assurer éventuellement qu’aucun hôpital de MSF ne se
trouve dans l’axe des tirs, quoique…) et d’arroser tous azimuts * :
« Le principe consiste à tirer simultanément un total d'environ 12.000 plombs de différents diamètres afin de perforer la coque, souvent rigide, qui recouvre le nid à l'automne et de tuer tous les individus qui s'y abritent (...)
« Munis d’un calibre 12, cinq tireurs au
minimum, doivent tirer chacun 2 cartouches chargées de plombs
- n°
1 à 2 pour le premier tireur
- 4,
6 et 9 pour les deuxième, troisième et quatrième
- et
enfin 10 à 12 pour le cinquième »
Les
différentes salves doivent être tirées avec une demi-seconde d’écart
« L'important est de bien s'organiser en précisant le rôle de chacun et en lançant un compte à rebours qui donnera le signal au premier tireur, les suivants s'enchaînant sans interruption »
C'est hyper-efficace !
Mieux (ou pire, c'est selon) qu'au Vietnam, en Irak ou en Afghanistan ! Mieux qu'à Alep ou à Sanaa !
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