dimanche 12 février 2017

Changeurs de monde ou faux jetons...


Boursicoteur ruiné (ayant placé la fortune de son épouse friquée dans des valeurs mexicaines qui se sont effondrées), pilleur de temples khmers « pour se refaire » et trafiquant colonial d’œuvres d’art de Chine, du Japon, de Birmanie, de Malaisie et d’Afghanistan (revendues à de riches collectionneurs américains et allemands), aventurier de pacotille et résistant de la dernière heure, non ?

Après avoir raccourci...
-  Un par siècle !
quelques faux derches de la littérature française des XVIIIe et XIXe siècles...
-  Le méprisant Diderot (ou  Voltaire le négrier) pour le XVIIIe, le mercenaire et commerçant de traite Arthur Rimbaud pour le XIXe !
on ferait bien, pour le XXe siècle*,  de s’en prendre à André Malraux, le faussaire et l’imposteur, l’ancien maurrassien devenu gaulliste, l'arriviste et le macho, le frimeur qui se prenait pour Hemingway et faisait semblant d’être révolutionnaire… et servit tout au plus de modèle à...
- Un mix de toutes ces personnes-là ?
Indiana Jones, Bob Denard et Bernard Madoff (ou Alexandre Stavisky), non ?


*  Pour le XXIème siècle, s’il avait été écrivain et s’il avait eu le moindre talent… on se serait bien farci François Fillon, ohooh !




































Tôt ou tard, sans attendre 4 ans


En 1954, Adu Elenga, après avoir chanté en public "Ata ndele mokili ekobaluka", échappa à la surveillance de la sûreté coloniale belge et traversa le fleuve Congo, de nuit, à bord d'une pirogue.
Il n’attendit pas 4 ans pour revenir à Kinshasa


En 1943, Django Reinhardt, après avoir été invité à se produire à Berlin, déserta brusquement le théâtre des Folies Bergères et gagna Thonon-les-Bains pour filer en Suisse et fuir les Nazis
Il n’attendit pas 4 ans pour revenir à Paris


En 2017, aux Etats-Unis d’Amérique, ceux qui résistent à Trump, fuient ses décrets discriminatoires, contestent le rétablissement du principe d'inégalité (entre les sexes, entre les races, entre les nations ou entre les croyances) et la restauration du contrôle des mâles sur le corps des femmes, se distancient, s’évadent, quittent un pays devenu inhospitalier, passent la frontière canadienne à pied... attendront-ils 4 ans ?


Ou reviendront-ils avant...
-  En force !
pour chasser la bête infâme ?











dimanche 8 janvier 2017

Avant Trump, il y eut Napoléon, rétablissant l'esclavage et le principe d'inégalité

(pour Cat Moutoussamy)

Louis Delgrès, le général Antoine Richepanse et Solitude

Héros, salopard, héroïne,
ils sont tous morts en 1802, à la Guadeloupe, pour la plus grande gloire de Napoléon Bonaparte:
- le 28 mai, Louis Delgrès s'est suicidé à l'explosif avec ses compagnons de résistance
- le 3 septembre, le général Antoine Richepanse est mort de la fièvre jaune
- le 29 novembre, Solitude a été pendue après son accouchement

1802-2017
Black lives matter !



















lundi 5 décembre 2016

Leo comme Léopard... (après le 19 décembre 2016 ?)

Leeeo !
Leo ! Leeo ! Leeeeeo !

Leo comme une galaxie, un pape, un webside, une ville du Burkina-Faso, un auteur-compositeur- interprète, un camion benne, une gaufrette légère et croustillante enrobée de délicieux chocolat au lait ?

Leo comme Léopold II...
Et comme les deux Léon, ses crapuleux les plus notoires : Léon Rom ("ornithologue et paysagiste"... et coupeur de têtes) et Léon Fiévez ("administrateur avisé et explorateur averti"... et coupeur de mains)
Et leurs prédécesseurs, collaborateurs et successeurs : Léon Roget, Hubert Lothaire, Georges Peters, Gustave-Emile Sarrazyn et autres décorés de l’Etoile Africaine et de l’Ordre Royal du Lion
Et tous ceux qui sont venus après et qui ont prétendu "poursuivre l'œuvre civilisatrice" de Léopold II: les travaux forcés, l'apartheid, le génocide culturel et la déstructuration des sociétés traditionnelles, la répression du kimbanguisme, l'indigénisation, la christianisation, la caporalistion et la prolétarisation d'une population dépossédée de ses terres et de ses valeurs, la contribution forcée d'une population congolaise exsangue à l' "effort de guerre" de la Belgique, la répression des mouvements de contestation populaire...
jusqu’au soulèvement du 4 janvier 1959.
Leo comme les épigones de Léopold II : Mobutu Sese Seko et Joseph Kabila
Mobutu Sese Seko et le reniement des idéaux  de Patrice Emery Lumumba et le renversement de son gouvernement légitime, les sécessions, les rébellions, la prise du pouvoir par l'armée, la pendaison des « conjurés de la Pentecôte » (crime-spectacle et acte fondateur de la dictature), la création du MPR, parti-Etat et le développement du culte de la personnalité, la transformation du Congo en Zaïre, la sujétion de tous à la pensée unique d'une "guide clairvoyant", les éléphants blancs, la corruption et les détournements, la tuerie des étudiants de Lovanium, les coups prétendument « montés et manqués », les pillages, la répression de la marche des chrétiens du 16 février 1992 ...
jusqu'à la fuite de l'autocrate, les guerres d'invasion, de nombreuses tentatives de démembrement du Congo, l'interrègne et l'assassinat le Laurent-Désiré Kabila suivi de la prise de pouvoir par son fils, intronisé par Louis Michel et la prétendue Communauté internationale.
Joseph Kabila et l'instauration d'une pseudo-démocratie, les élections bidouillées, l’écrasement des Bundu dia Kongo, le pillage des ressources du pays avec le concours d'opérateurs économiques douteux (Dan Gertler, etc), les disparitions d’opposants, les exactions et « tracasseries » incessantes dont la population est constamment victime du fait des chiens de garde du régime (la police, l’ANR, les FARDC et la garde présidentielle), les exécutions extra-judiciaires des opérations Likofi, les « embryons » et les  « indigents » enterrés nuitamment dans un charnier à Maluku, les massacres de Beni et de Tshikapa, l'incarcération des porteurs d'idées nouvelles, les procès iniques et les condamnations "en marge de la loi" prononcées par des juges aux ordres, le maintien en détention des prisonniers politiques éligibles à une loi d'amnistie promulguée le 11 février 2014, les tueries de janvier  2015 et de septembre 2016, les coups d’Etat constitutionnels et la dépossession du peuple de sa souveraineté...
jusqu'à ce que la population vienne à bout du dernier avatar d'un "système sorcier" qui l'opprime depuis la fin du XIXème siècle. 

Leeeo !
Leo ! Leeo ! Leeeeeo !

Et si, au lendemain du 19 décembre 2016 et dans les jours et dans les mois qui suivent, la colère* accumulée par la population congolaise depuis tellement d’années, trop longtemps contenue et devenue incontrôlable, se mettait à exploser ?
Et si la population congolaise, vampirisée, dépossédée de sa souveraineté, délaissée, pressurée, spoliée, affamée, appauvrie, asservie, privée de ses droits légitimes et aspirant à la satisfaction de ses besoins fondamentaux, se levait, ouvrait les yeux, faisait entendre sa voix, sortait ses griffes et montrait ses dents ?
Et si la population des gens de tous les jours se dressait, visant non seulement les friqués et les gras du bide du pouvoir en place mais aussi
-  Bango nionso : les pillards et les esclavagistes de Léopold II, les chicoteurs (planteurs, miniers, missionnaires et boutiquiers) de la colonie, les prédateurs et les autocrates du mobutisme et du kabilisme, les usuriers, vendeurs d’illusions et donneurs de leçons de la Communauté internationale
tous ceux qui se sont enrichis sur son dos ... et n’épargnait plus personne et réclamait des comptes à tous ?

Leeeo !
Leo ! Leeo ! Leeeeeo !

Leo comme Lion et comme Léopard !
Les lions tendent des embuscades, unissent leurs forces, chassent en meute
Le léopard sort de l'ombre, quitte son refuge, surprend le chasseur en lui sautant dessus du haut d'un arbre.

Leo comme aujourd'hui !

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*A la colère des uns répondra évidemment la panique des autres… qui déserteront, mettront leurs "avoirs" à l'abri et quitteront le pays ou se bunkeriseront et constitueront des réserves (6 litres d’eau potable par personne et par jour pour 5 jours, 3 jours d’aliments non-périssables et ne nécessitant pas de cuisson, une radio à piles ou à manivelle, une lampe torche et des piles supplémentaires, de l’argent en espèces, une trousse de secours et des médicaments, du gaz propane pour barbecue, un plein d’essence, des crédits pour téléphone cellulaire…)



























mardi 18 octobre 2016

Les aventures sans frontières de la pensée positive de Robert Ménard (en Syrie, à Blankenberge et au Texas)




(illustration de Lieve Bellefroid)

Robert Ménard en Syrie


La pensée positive de Robert Ménard transgresse allègrement les frontières !

C'est ainsi que les édiles (ou les élites, c'est pareil) du gouvernorat de Damas ont pris
- Pour des raisons de décence et de salubrité publique, évidemment ! Et pour promouvoir le tourisme dans la ville et complaire aux amoureux du patrimoine architectural damascène !
la décision de multiplier par 10 les amendes (les contrevenants devront s'acquitter désormais de 5000 libres syriennes, soit environ 10 dollars, pour chaque infraction constatée par les services municipaux) infligées aux inciviques, aux indigents et aux impudiques qui... 
- Au lieu d'y accrocher fièrement le drapeau national ou les portaits de Bachar el-Assad et de son épouse Asma el-Assad, née Asma Fawaz Akhras (qui a reçu plusieurs offres de fuir le pays et de retourner à Londres, la ville de sa naissance et le siège de ses affaires, mais qui les a toute rejetées)  ! Au lieu de s'acheter un séchoir à linge comme dans toutes les bonnes familles !
mettraient sécher leur lessive ou étendraient leur petit linge aux fenêtres ou battraient des tapis sur leur balcon 

(d'après l'afp du 17 octobre 2016)


Robert Ménard à Blankenberge



Dans les respect des plus pures traditions bourgeoises et chrétiennes et inspirés par la pensée positive de Robert Ménard, les édiles (ou les élites, c'est pareil) bien-pensant(e)s de Blankenberge ne devraient-ils interdire le port du burkini (pour indécence et subersivité) et préconiser le retour des badkarren ?

Les corps des personnes de qualité (bourgeoises et chrétiennes) pourraient ainsi rester le plus longtemps possible à l'abri des regards lubriques et envieux des larges masses agnostiques et populaires, les baigneurs se changeraient désormais dans des chariots spécialement conçus à cet effet (les badkarren) que des chevaux de trait portant des oeillères tireraient ou que des hommes-boeufs aux yeux bandés pousseraient jusqu'au bord de l'eau... tandis que les enfants des maîtres resteraient sur la plage, sous la surveillance des bonnes.

Quant à Robert Ménard, il se désole de ne pas avoir de piscine municipale ou de bord de mer à régenter !





Robert Ménard au Texas*



La présence de 18 chats errants dans le quartier Saint-Denis engendre des nuisances olfactives et visuelles aux riverains. Depuis février dernier, les édiles (ou les élites, c'est pareil) de la commune de Forest, inspirés par la pensée positive de Robert Ménard, ont pris des mesures pour contrer la prolifération rapide de ces animaux, en n’autorisant qu’un certain nombre de personnes à les nourrir.



(illustration de Lieve Bellefroid) 


Ces mesures sont néanmoins estimées insuffisantes par certains élus et administrés, plus ménardistes encore.

"En pratique, dans le quartier du rectangle Texas - Saint-Denis - Carburants, il semble que ce règlement provoque plus de nuisances qu’il n’en solutionne", a dénoncé le chef de file de l’opposition, lors du conseil communal de ce mardi soir. "Il y a trois personnes autorisées à nourrir les chats dans la seule rue du Texas, au vu du nombre de maisons où on trouve des récipients contenant de la nourriture. Résultat, on retrouve des déjections de chats aux pieds des arbres et sur les trottoirs, ou des pigeons s’installent dans la rue pour profiter de la nourriture restante."

Ce point de vue est partagé par de nombreux riverains.

Darius habite dans le quartier depuis 5 ans. "Certaines personnes disposent de cartes de nourrissage, mais on voit aussi des personnes sans permis de nourrir qui fournissent de la nourriture. Il suffit de regarder l’état du trottoir le long du terrain vague de la rue du Texas, explique-t-il. On y trouve des récipients, parfois vides, alors qu’ils doivent être ramassés. Et ne parlons pas des odeurs nauséabondes d’excréments, surtout quand il fait chaud !"



("Nourrissage sans permis", illustration de Lieve Bellefroid)


Monique fait partie des 3 nourrisseurs de chats de ce quartier. "Il y a 18 chats errants dans ce quartier. J’ai réalisé une mangeoire spéciale pour eux, avec une protection lors des jours de pluie et je pose cela devant ma maison. En revanche, la commune devrait placer des panneaux interdisant aux gens de nourrir ces animaux sous peine d’amende, car cela engendre des nuisances visuelles", déplore cette pensionnée de 78 ans.

D’autres riverains estiment que le bâtiment abandonné situé au bout de la rue du Texas devrait être rasé car beaucoup de chats errants y ont élu domicile  mais le bâtiment appartient à une société privée et sa démolition n’est pas envisageable.

En outre, un refuge pour chats errants a été créé dans l’Abbaye de Forest, mais selon les riverains le succès de cet endroit est mitigé. "Il n’est pas approprié car après avoir été stérilisés, les chats errants doivent être relâchés dans leur milieu d’origine", confie une riveraine de la rue du Texas 

(d’après La Dernière Heure du 19 octobre 2016)

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* Robert Ménard, nani wana ? Quel est le rapport ?

Robert Ménard est le maire de la ville de Béziers en France ! 
Un pote à Eric Zemmour, à Marine Le Pen et à Jeanne d'Arc (dont le compagnon d'armes, Gilles de Rais, inspira les personnages d'ogres de Charles Perrault et des frères Grimm) à Marie-Anne-Charlotte de Corday d’Armont, à Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon, à Patrick Buisson (l’ ex-conseiller de Gargamel), etc

Wikipedia "Dans le contexte de la crise des réfugiés, Robert Ménard annonce que « la ville n'a pas les moyens d'accueillir de nouvelles personnes, surtout si elles ont vocation à rester par la suite, puisque l'État ne fait pas appliquer la loi en reconduisant à la frontière ceux qui doivent l'être »222. Il remet en cause l'existence des deux centres d'accueil de demandeurs d'asile de sa commune301 et affirme qu'il refuse de scolariser les enfants établis, éventuellement, dans sa ville302. Une telle décision irait à l'encontre de la loi française qui pose le principe de la « scolarité obligatoire » à partir de l'âge de 6 ans jusqu'à celui de 16 ans, « pour tous les enfants, français et étrangers »303,304,305. La préfecture de l'Hérault indique à ce sujet qu'« aucun fait ne [lui] est remonté disant qu’il y avait une interdiction »304. Aimé Couquet rappelle : « Lorsque Raymond Couderc [le précédent maire UMP] avait refusé de scolariser des enfants roms, le tribunal administratif l’avait obligé à le faire »304.
"En septembre 2015, il se déplace en compagnie d'adjoints et de policiers municipaux dans le quartier de La Devèze pour expulser lui-même des réfugiés syriens qu'il accuse d'occuper illégalement un logement ; des membres d'associations et le conseiller municipal PCF Aimé Couquet interviennent pour l'en empêcher302,306,307. Son action, condamnée par Bernard Cazeneuve308, reçoit le soutien du Syndicat de défense des policiers municipaux, premier syndicat de la profession309. Plusieurs élus demandent sa suspension ou sa révocation, comme cela était déjà advenu lors de la polémique sur les « fichiers » scolaires304. Frédéric Lacas, président de l'office HLMconcerné et président de l'intercommunalité, demande au préfet, dans un courrier, « de réquisitionner ces logements, pour rentrer dans la légalité, et permettre de loger les Syriens »304. La polémique entraîne des échauffourées en marge d'un conseil municipal310,311.
"En octobre 2015, Robert Ménard décrit l'initiative de plusieurs familles syriennes de nettoyer la rue d'Oran et ses alentours dans le quartier de la Devèze, comme une « opération de communication » qui ne lui fera pas oublier « le comportement de ces gens, entrés par effraction dans des logements sociaux ». Entre-temps, la Ville avait poursuivi sa communication contre leur présence sur sa page Facebook312,313.
"Trois familles de réfugiés concernées sont finalement accueillies au Centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA) d’Alès, tandis que les neuf autres devraient être notamment réparties à Narbonne ou Nîmes. Frédéric Lacas fait part de sa satisfaction314,315.

"Un an plus tard, après avoir « appris que le centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) géré par la Cimade allait être agrandi de quarante places » pour accueillir des migrants provenant de la « jungle de Calais », Robert Ménard décide d'organiser un référendum sur le sujet316, contre l'avis du préfet de l'Hérault qui annonce qu'il sera « conduit à en demander la censure par le juge administratif par la voie d’un référé-suspension »317. Il lance également une campagne d'affichage contre cette arrivée, qui suscite l’ouverture d’une enquête par le parquet318. Plusieurs cadres du FN, dont Louis Aliot, lui apportent alors leur soutien318. Plusieurs associations portent plainte contre cette campagne d'affichage mais sont déboutés, puis annoncent vouloir saisir le Conseil d’État319 ."



















dimanche 16 octobre 2016

Comment détruire les nids de frelons (conseils à l’usage des ministres de l’Intérieur et chefs de la police)


Tous les pouvoirs en place se trouvent, un jour ou l’autre, confrontés, au même problème : comment se débarrasser des rats, cafards, punaises, frelons, termites, taupes, chauves-souris ou perruches à collier qui se regroupent, contestent, résistent, essaiment et prolifèrent, s’installent dans les matelas, trouent les pelouses, squattent les entrepôts, les caves et les greniers, fondent des colonies, creusent des galeries, se nourrissent de l’écorce des arbres et retournent les champs, dévalisent les ruches, pervertissent les enfants, pillent les banques, fomentent des attentats, déstabilisent les institutions, menacent la survie des espèces autochtones ?

Qui ne sont-ils pas, ces réfractaires ?
Ce ne sont pas des hommes d’affaires indiens basés à Dubaï qui passent quelques jours de vacances bien méritées à Knokke-Le Zoute ou à la Côte d’Azur, ni une ex-impératrice d’Iran ou l’unique descendant du dernier roi d’Albanie, ni un investisseur qatari et son associé multi-milliardaire en yuans, ni Kim Kardashian ou un scénariste de téléréalité de Californie, ni  le PDG du site de rencontres BeautifulPeople, ni une princesse de Roumanie (ou sa collègue de Yougoslavie), ni un gestionnaire du fonds d’investissement Och-Ziff dont le partenaire en RDC, Dan Gertler, « dispose de « liens étroits » avec les autorités gouvernementales et possède « des intérêts significatifs dans le diamant et l’industrie minière de ce pays ».
Ces gens-là sont évidemment les bienvenus et c’est pour les protéger, notamment, que les pouvoirs en place chargent leurs ministres de l'Intérieur et chefs de la police de se débarrasser des réfractaires

Qui sont-ils alors, ces réfractaires ?
Ce sont les survivants et descendants des peuples qui ont été confrontés à des violations de leurs droits opérées au nom de la propagation de la foi chrétienne et de l'essor du commerce et de l'industrie (un cocktail agressif de christianisme et de capitalisme que les barbares venus du Nord  se faisaient fort d'imposer à toute la planète et qu’ils appelaient le "progrès" ou la « civilisation ») et plus particulièrement :
- aux invasions et aux massacres (l'extermination des Indiens en Amérique, l’extermination des habitants de îles Banda par la Vereenigde Oost-Indische Compagnie et leur remplacement par des colons hollandais, la sale guerre d’agression menée par le France contre l’Algérie, le saccage de l’ancien Palais d’été en Chine par les forces franco-britanniques, la prise de Nyangwe par la colonne Dhanis et celle de Kota Radja par la Koninglijk Nederlands-Indisch Leger dans laquelle Arthur Rimbaud s’était engagé comme mercenaire, le génocide des Namas et des Herreros, etc)
- à l'occupation étrangère (en Egypte et en Syrie, en Palestine, en Irak et en Libye, en Birmanie et en Thaïlande, en Afrique centrale, en Iran et en Afghanistan, en Inde et au Pakistan, au Sri Lanka, en Indonésie, en Afrique de l'est et de l'ouest, etc)
- aux migrations massives de colons européens (au Mahgreb, au nord de l'Amérique et au sud de l'Afrique, en Australie, en Nouvelle-Zélande, à Hawaï, aux îles de Polynésie dite "française", en Nouvelle-Calédonie, à la Réunion, au Brésil, en Argentine et au Chili, à Cuba, en Colombie et au Vénézuela, etc)
- à la dépossession des communautés de leurs terres et de leurs biens, à l'asservissement et à l'exploitation des populations autochtones, au pillage de leurs ressources culturelles, à la négation de leurs valeurs, à la destruction de leur art de vivre… 
Et ce sont particulièrement les descendants de ces peuples, qualifiés à présent d’ « espèces envahissantes » (!) qui se retrouvent maintenant en Europe ou aux Etats-Unis aspirés par le Marché triomphant : rats du Maghreb ou d’Afrique sub-saharienne débarquant en Italie puis en France, rats irakiens et afghans aspirant à gagner la Grande-Bretagne, rats syriens passant par la Grèce pour aller en Allemagne, rats mexicains pénétrant clandestinement aux Etats-Unis
Ce sont aussi les emnis de l’intérieur : rats féministes, rats communistes, rats anarchistes, rats juifs et rats musulmans. Et aussi les marginaux (ou marginalisés), minoritaires et laissés pour compte en tous genres : rats barakis en Wallonie, rats allochtones de la deuxième ou de la troisième génération en Flandre et aux Pays-Bas (dont les enfants se rebèquent, se radicalisent et réclament d’être respectés), rats sauvageons de l’Essonne et de la Seine-Saint-Denis, rats des favelas à Rio, rats chiites à Kaboul, rats palestiniens en Israël, rats ouïghours en Chine, rats houthis au Yemen, rats rohingyas en Birmanie, rats kurdes en Turquie, rats tamouls au Sri Lanka…

Comment s’en débarrasser ?
Pour bien réussir leurs pogroms, les ministres de l'Intérieur et chefs de la police doivent agir avec méthode et surtout ne pas négliger les préliminaires :

-         S’efforcer de regrouper, fixer et confiner les réfractaires dans des quartiers spécifiques : près du canal à Bruxelles ou dans les départements de la Seine Saint-Denis et de l’Essonne en banlieue parisienne, des zones mal loties en activités économiques et en services sociaux, mal desservies en hôpitaux, écoles et transports en commun, des zones dites « de non-droit » (càd dans lesquelles les forces de l’ordre sont autorisées à opérer sans contraintes), des  quartiers déclarés « difficiles » ou décrits comme des « quartiers populaires à forte densité de population immigrée (surtout africaine) » : Saint-Denis, Matonge, Saint-Josse, Anneesens ou Molenbeek, le quartier de la Grande Borne à Viry-Châtillon, le quartier Versailles de Neder-over-Heembeek à Bruxelles...
-         Envoyer en éclaireur des mouches et des drones de video-surveillance, repérer et localiser précisément les « meneurs », les reines, les propagandistes et les guerriers autour desquels se constituent et  s’organisent des foyers de résistance et d’insurrection : les planques, les repaires, les campements et terriers  dans lesquels les réfractaires se réunissent, conspirent, complotent, se reproduisent et célèbrent leurs cultes sataniques.

Plusieurs méthodes d’éradication de foyers de réfractaires ont été expérimentées un peu partout dans le monde et à différentes époques par de nombreux ministres de l'Intérieur et chefs de la police: l’explosion de dynamite (avec une mèche longue), la bouteille d’eau minérale coupée en deux avec le goulot positionné vers l’intérieur (contenant un mélange à part égales de la bière brune de vin blanc et du  sirop de grenadine ou de cassis), l’empoisonnement des sources, l’utilisation d’appareil ultrasons ou l’épandage de raticide et d’insecticide chimique par hélicoptère, les déportations et les ratonnades, les battues, les chasses à courre et même le tir à l’arc et le recours aux chasseurs de primes,  la désintégration ou l’assimilation forcée, l’internement préventif des réfractaires dans des centres de reconditionnement et de lavage des cerveaux, la stérilisation des femelles et la castration des mâles, les charges de CRS ou de forces spéciales, les frappes de drones, l’enfumage des grottes, la gazage des terriers…

Les résultats obtenus  (ni probants, ni définitifs) par les ministres de l'Intérieur et de la police n’ont pas toujours  été à la hauteur de leurs espérances. C’est ainsi que :

-         Le siège d’un pavillon de Nogent-sur-Marne et à l’assaut du « Nid Rouge » à Choisy-le Roi n'ont provoqué la mort que d'un nombre limité de membres de la Bande à Bonnot et le tableau ce chasse n'a pas été à la mesure des moyens mobilisés (escouades de policiers, régiments de zouaves ou de dragons, mitrailleuses Hotchkiss, charges de dynamite ou paquets explosifs de mélinite)
-         Emmett Dalton a survécu à la fusillade-traquenard de Coffeyville : blessé par balles à 23 reprises, il a fini sa vie comme acteur à Hollywood après avoir purgé 14 ans de prison
-         Les répressions sanglantes des manifestations ouvrières (le massacre de Haymarket Square, le fusillade de Fourmies, la fusillade de Grâce-Berleur, etc) et populaires (le fusillade du Champ de Mars commandée par La Fayette en personne le 17 juillet 1791, le "Dimanche Rouge" du 22 janvier 1905 à Saint-Petersbourg, le massacre du 17 octobre 1961 à Paris, les tueries des 19 et 20 septembre 2016 à Kinshasa, etc) n’ont jamais réussi à éradiquer totalement les prétentions (extravagantes, exorbitantes et outrageantes) des peuples à plus de liberté, d'égalité et de fraternité
-         Le siège de Wako a certes provoqué la mort de 82 davidiens (dont 21 enfants) mais il y a eu des survivants
-         Le démantèlement de la cellule terroriste de Verviers a produit des résultats pour le moins mitigés (un survivant et la poursuite des attentats) et l’opération policière du 10 novembre 2015 à Saint-Denis n’a pas non plus été très brillante : près de 1500 coups de feu tirés par les forces de l’ordre contre 11 par les retranchés, un chien policier abattu par des tirs amis

Comment faire alors ?

Il existe une méthode radicale
- 100% efficace ! Pas un seul n'en réchappe ! Aucune victime parmi les forces de l'ordre ! Pas de survivants (pouvant devenir des témoins gênants) parmi les réfractaires !   
pour se débarrasser en toute sécurité des nids de frelons, une méthode dont les ministres de l’Intérieur et chefs de la police pourraient utilement s’inspirer (à moins que ce ne soit l’inverse) pour nettoyer définitivement les foyers d’infection et de subversion qui menacent les sociétés dont ils assurent la protection

Il s’agit, tout d’abord de constituer une coalition de chasseurs avinés et de partisans de l’utilisation de moyens expéditifs. On fournit alors aux tueurs tout l’équipement dont ils ont besoin.  On veille notamment à munir les éradicateurs de bouchons auriculaires pour les protéger du bruit des détonations (et des supplications et hurlements éventuels des blessés). On choisit ensuite les cibles et on fixe un plan de tir. Une fois la nuit tombée,  les frelons rentrés au nid et les journalistes endormis, on donne aux purificateurs l’ordre de balancer la sauce (s’assurer éventuellement qu’aucun hôpital de MSF ne se trouve dans l’axe des tirs, quoique…) et d’arroser tous azimuts * :

 « Le principe consiste à tirer simultanément un total d'environ 12.000 plombs de différents diamètres afin de perforer la coque, souvent rigide, qui recouvre le nid à l'automne et de tuer tous les individus qui s'y abritent (...)
« Munis d’un calibre 12, cinq tireurs au minimum, doivent tirer chacun 2 cartouches chargées de plombs
- n° 1 à 2 pour le premier tireur
- 4, 6 et 9 pour les deuxième, troisième et quatrième
- et enfin 10 à 12 pour le cinquième »
Les différentes salves doivent être tirées avec une demi-seconde d’écart
« L'important est de bien s'organiser en précisant le rôle de chacun et en lançant un compte à rebours qui donnera le signal au premier tireur, les suivants s'enchaînant sans interruption »

C'est hyper-efficace !
Mieux (ou pire, c'est selon) qu'au Vietnam, en Irak ou en Afghanistan ! Mieux qu'à Alep ou à Sanaa !

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* Selon une méthode mise au point par Denis Jaffré, agriculteur finistérien ; A lire dans Le Figaro du 7 octobre 2016 http://www.lefigaro.fr/jardin/2016/10/07/30008-20161007ARTFIG00303-frelon-asiatique-comment-detruire-les-nids-au-fusil-de-chasse.php






























samedi 1 octobre 2016

Quand la mangouste (appelée aussi la Banque mondiale ou le FMI) se porte au secours des économies fragiles... ou fragilisées par le grand marché mondialisé (qui s'en empare, les vampirise et les dévore)...


Quand je suis une mangouste, que je m'appelle la Banque mondiale ou le FMI et que je suis chargée (dans l'intérêt général de quelques-uns) de formater et de régulariser les espèces, je ne supporte plus d’être constamment stigmatisée...
- J’en ai marre d’être traitée de perverse, de voleuse et de violeuse, d’infanticide et de meurtrière !
pour mes crimes carnassiers, je change de politique… je cesse de sortir mes griffes, de montrer mes dents et d'aiguiser mes couteaux, je ne me dresse plus avec arrogance sur mes pattes arrière pour renifler les alentours, anathémiser, repérer et stigmatiser mes proies, les débusquer, les terrasser, les égorger… je feins d'être une peluche, je me fais humble et caressable, j'assure que mes ingérences et interventions répondent à des motivations strictement "humanitaires", je prône la compassion et le bénévolat, j’enfile une soutane blanche d'infirmier-dépanneur à domicile, je m’arme d’un stéthoscope et je me penche 
- Si je les gobe avant leur éclosion, c’est encore meilleur, non ? Comme des huîtres ! Avec un peu de citron (pour les ranimer) ! Sans même les mordre ! Et je cesse d'être cet animal sanguinaire que tout le monde décrie !
avec d’infinie précautions, une énorme bienveillance et une tendresse incommensurable, sur les oeufs, les graines, les germes, les fœtus, les larves, les têtards, les alevins et les bourgeons, les chenilles devenues chrysalides et attendant de renaître papillons... et je me mets à l’écoute de leur respiration et des battements de leur coeur... et je sonde leurs entrailles sans scalpel  et je saliiiiiiiiive et je procède à des ajustements structurels salutaires et à des prélèvements d'organes au bénéfice d' espèces plus méritantes, mieux en phase avec les exigences du Marché.